Cinéfranco remet le couvert avec une nouvelle édition du plus grand festival de films francophones hors Québec qui se déroulera pour la deuxième année consécutive au TIFF Bell Lightbox, du 23 mars au 1er avril prochains. L’équipe de programmation s’est encore une fois démenée pour vos proposer toujours plus d’exclusivités en alliant le rire aux larmes en passant par la provocation. Marcelle Lean nous glisse quelques informations privilégiées sur le festival.
Après 14 éditions, Cinéfranco a encore trouvé le tour de nous surprendre et de vous surprendre en dénichant des films francophones venus aussi bien du Canada que de France ou encore du Maghreb.
«C’est de plus en plus difficile de se renouveler. Le paysage audiovisuel change et il y a une visibilité du cinéma francophone à Toronto qui n’existait pas voilà 14 ans. Maintenant il faut trouver des films de bonne qualité qui n’ont pas été distribués à Toronto», explique la directrice de Cinéfranco, Marcelle Lean. Outre les réseaux habituels que peuvent être les festivals de films et le suivi d’artistes «chouchous» de l’équipe de programmation, Cinéfranco s’ouvre au public et le consulte pour savoir ce qu’il a vu et aimé un peu partout dans le monde francophone.
Si vous cherchez à déceler un thème ou un fil rouge dans la programmation de Cinéfranco, armez-vous de courage, Marcelle fait au gré des envies et des opportunités. «Je ne cherche pas à faire passer de message. J’ai des réalisateurs phares, donc je regarde ce qu’ils viennent de faire. Pareil pour les acteurs, il y en a qu’on aime bien et en plus ça attire des gens, comme Sandrine Bonnaire, Jacques Gamblin…»
Un exemple de ce suivi que fait l’équipe de programmation se retrouve dans la soirée d’ouverture. «On a mis en deuxième film Décharge de Benoît Pilon, qui avait déjà gagné un prix Cinéfranco Radio-Canada pour le programme Jeunesse il y a deux ans. Et puis La Sacrée, en ouverture, qui donne un regard original sur le cinéma canadien.»