«On a reçu 200 soumissions de plus que l’année dernière, on est heureux de Ça, ça montre que les éditeurs produisent de plus en plus de livres» se réjouit Diane Miljours, agente de programme au Conseil des arts du Canada. Les finalistes des prix du Gouverneur général ont été annoncés mercredi dernier en début de matinée à la librairie Ben McNally près de Bay & Queen.
«Il y a eu 1702 livres dans toutes les 14 catégories» explique l’agente de programme au Service des lettres et de l’édition. 14 catégories c’est-à-dire 7 en français et le même nombre du côté anglais.
«Il y a un jury de trois membres pour chaque catégorie et cinq finalistes par catégorie» poursuit-elle.
Les thématiques qui ressortent beaucoup, selon Diane Miljours, concernent l’environnement des auteurs: «La nature, mais dans un sens plus large, l’histoire, le sentiment d’appartenance très fort, beaucoup évoquent l’endroit d’où ils viennent ou l’endroit où ils vivent. La récession économique est également omniprésente»
Un finaliste presque franco-ontarien
Patrice Robitaille, auteur québécois, qui a passé son enfance à Espanola, dans le Nord de l’Ontario, parle de «son» village, avec en toile de fond la Deuxième Guerre mondiale et le camp de prisonniers allemands qui s’y trouvait, le plus grand du Canada.