Après avoir débuté la saison en accueillant la Londonienne Laurraine Sigouin, Rencontres en chansons s’offre la présence d’une artiste à la renommée émergente pour fêter l’arrivée des premières gelées. Le 2 décembre prochain, Tricia Foster sera invitée à occuper les planches du Club Tranzac.
Du style musical aux instruments utilisés en passant par les registres vocaux, tout est éclectisme chez Tricia Foster. À 26 ans, la jeune chanteuse originaire du nord de l’Ontario fait preuve d’une étonnante maturité lorsqu’elle évoque sa perception de son art: «Ma musique est indéfinissable. Elle est le résultat d’une artiste qui se cherche toujours un peu, mais qui ne veut pas complètement se trouver.»
Avec des sonorités alliant le funk au rock, en passant par le jazz, l’album de Tricia Foster, Tricia Foster 412, explore le petit monde de la musique comme un voyage initiatique.
Un disque qui la représente apparemment à merveille: «Inconsciemment, je cultive cette diversité sonore. Mais les thèmes que j’aborde sont également très représentatifs de ma personne. La mondialisation ou l’écologie par exemple sont des problèmes connus mais qui nous touchent tous.»
Une cause environnementale qu’elle défend tout particulièrement, à travers son implication dans certains organismes. Clin d’oeil à cet amour de la nature, son premier album est d’ailleurs proposé dans une pochette en carton recyclé, loin des packaging tape-à-l’oeil des grandes maisons de disques.