Première torontoise pour Sonia Johnson

Festival de Jazz

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 09/07/2013 par Amina Oudghiri

Jeudi dernier, une artiste en provenance de Montréal s’est produite pour la première fois sur une scène torontoise, celle du Jazz Bistro, près du Yonge/Dundas Square. Dans le cadre du Festival de Jazz de Toronto, Sonia Johnson a su enflammer la scène devant un public enchanté et réceptif.

Sonia Johnson est une artiste accomplie et fière de faire partager ses chansons et sa culture francophone au monde.

C’est avec beaucoup de passion et de sincérité que Sonia Johnson confie à L’Express: «J’ai toujours eu cette envie de faire du jazz dans ma langue maternelle. La liberté que le jazz m’apporte dans ce qu’on joue, dans la musique me fait vibrer, c’est indéfinissable».

Entre la spontanéité du jazz et la poésie de la chanson francophone, le cœur de Sonia Johnson balance. Un voyage multilingue envoûtant et un savoureux mariage de la littérature et de l’improvisation ont pris place au Jazz Bistro, ce soir-là.

Durant tout le spectacle, elle y a interprété ses chansons en français, mais également des chansons en anglais des artistes qui l’accompagnaient, Amanda Tosoff au piano, Jon Maharaj à la contrebasse et Nick Fraser à la batterie. Elle a montré une énergie indéniable au public francophone et anglophone.

Baignée dans des ambiances de blues, de swing et de musique latine, inspirée par des artistes tels que Billie Holiday, Ella Fitzerald, Sarah Vaughan, Sonia Johnson est une artiste à part entière qui porte un amour inconditionnel dans ce qu’elle fait.

Publicité

«Pour la plupart des musiciens et des chanteurs, la musique est un exécutoire, mais pas seulement, c’est surtout un moment de partage parce qu’on livre une partie de nous».

Sonia Johnson fait partie de l’élite des chanteuses jazz canadiennes. À la fois, compositrice, auteure, arrangeur, productrice, cette créatrice polyvalente partage la scène avec ses complices, musiciens de tous les horizons.

Femme de projets, elle cumule prix et honneurs avec des albums encensés par le public et l’industrie, dont l’opus, Le Carré de nos amours, qui a remporté le JUNO de l’album jazz vocal de l’année 2012.

La qualité exceptionnelle de ce disque québécois a également été soulignée lors du dernier gala de l’ADISQ en 2011.

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur