Première torontoise pour Gad Elmaleh

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Publié 01/10/2013 par Alice Fabre

«Ben Stiller à la française ça me va, mais je préfère quand on me compare à Jerry Seinfeld!». Le célèbre humoriste américain est une vraie source d’inspiration pour le comédien français Gad Elmaleh. Et Jerry Steinfeld le lui rend bien: c’est la seule personnalité étrangère qu’il a invitée dans sa web-série Comedians In Cars Getting Coffee.

Ce court épisode donne un bref aperçu de qui est Gad Elmaleh, et surtout ce dont il est capable. Un bon prélude avant d’aller voir son «one-man show» au théâtre Queen Elizabeth, le mardi 8 octobre.

Son spectacle est adapté de sa dernière création, Sans tambour, présenté en France au printemps dernier. Mais sensiblement revisité. «Je suis en tournée aux États-Unis depuis un mois. J’ai donc aussi eu envie de raconter mon voyage, et ce que j’ai pu observé de l’Amérique au sens large du terme», explique l’humoriste à L’Express.

Ce qu’il aime chez le public canadien, c’est qu’il adhère encore plus aux blagues qui «châtient bien les Américains».

En français

Pour son premier spectacle dans la Ville Reine, Gad Elmaleh veut parler à toutes les communautés francophones en général. Tout le spectacle est en français, même si l’humoriste fait quelques allusions ici et là en anglais. Une large place est laissée, comme dans ses précédents spectacles, à l’improvisation.

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Passé par la célèbre école d’art dramatique de Paris le Cours Florent, les talents d’imitateurs du comédien sont aussi unanimement reconnus. Il use avec brio d’une gestuelle, des mimiques et des accents pour incarner différents personnages.

Vie quotidienne

Pour le reste, Gad Elmaleh ne change pas de recette. Dans ses sketchs, il s’inspire de situations de la vie quotidienne et de son expérience, que le public soit français, ou canadien.

«Je pense qu’il y a des thèmes universels. On rit tous à peu près de la même manière sur l’écologie, les rapports amoureux ou le mariage gai», ajoute-t-il. «Après les Français et les Canadiens ont chacun leurs particularités, leur psychologie, et leur accent. C’est sur ça que je joue en fonction des pays. À Paris, imiter un Québécois qui parle anglais, ça fera rire sans plus, alors qu’à Toronto, je pense que ça aura du succès!»

Si toutes ses dates de tournées sont souvent complètes des semaines à l’avance en France, Gad Elmaleh voit son périple nord-américain, où il est moins connu, comme un nouveau défi. « C’est très palpitant de se retrouver face à un public nouveau, de ne pas être en terrain conquis. Il faut sortir de sa zone de confort, ça oblige à repousser ses limites… sinon on ronronne.»

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