Évoquer Poussin parmi des noms d’artistes, c’est un bon départ. Découvrir Poussin et le connaître, c’est une étape de plus. Contempler et admirer ses chefs-d’œuvre, c’est bien évidemment l’idéal.
Grâce à une toute récente publication des éditions d’art Somogy, il est possible de franchir allégrement toutes ces étapes, sans avoir besoin de se déplacer, ce qui ne peut que ravir tous les amateurs d’art et leur entourage, car Poussin est un des plus grands artistes de son siècle, le XVIIe.
Nicolas Poussin, peintre génial
Comme l’explique le site consacré aux tableaux de Poussin au Louvre, ayant inventé «un genre nouveau, le paysage idéal où la nature et l’homme – remis à sa place dans un cadre majestueux – sont intimement liés, l’artiste a réalisé certaines compositions figurant parmi les plus beaux paysages classiques de la peinture et invitant à la délectation». (www.nicolas-poussin.com)
Délectation, c’est bien un mot-clé pour parler des tableaux de ce peintre talentueux. «Définition: la peinture est une imitation faite avec lignes et couleurs, en quelque superficie, de tout ce qui se voit sous le soleil. Sa fin est la délectation», écrivait Poussin en 1665 dans une lettre à Frédéric de Chambray, un ami.
«Que Poussin soit peintre, grand peintre, peintre né, suffirait à nous en convaincre quelqu’une de ses petites toiles mythologiques, non encombrées de signification, représentant une nymphe nue, ou quelque Vénus endormie, et répondant uniquement à ce que Poussin proclamait être la fin de l’art: la délectation…» (André Gide, Feuillets d’automne, 1949)