Pot-Pourri souffle ses 28 bougies

Éric Cader - Pot-Pourri
L'animateur Éric Cader.
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Publié 09/09/2014 par Alix Forgeot

Dimanche 31 août, dans les locaux de la radio CIUT (89,5 FM) situés au 3e étage du «Hart House» de l’Université de Toronto, l’équipe de Pot-Pourri fêtait ses 28 ans en compagnie de nombreux invités.

15 minutes avant le début de l’émission, Ron, alias Capitaine de Vera, est aux manettes. L’animateur Éric Cader explique qu’il tient à donner la parole aux collaborateurs, aux partenaires, aux correspondants et aux spécialistes, car «ce sont eux qui brassent ce bouillon de culture!» et font «la richesse de l’émission!»

Francophonie mondiale

Il est 11h, c’est parti pour deux heures d’émission: «Où que vous soyez dans le monde, on vous souhaite la bienvenue!» Le ton est donné, l’animateur s’adresse à tous les francophones et francophiles de la planète. Éric Cader le répète: l’émission «permet de voyager à travers la mosaïque francophone, ici à Toronto, mais aussi à l’international!»

Des propos confirmés par les invités de l’émission, qui ont répondu présents, malgré le décalage horaire. Percy Yip Tong est correspondant à l’Île-Maurice pour Pot-Pourri depuis plus de 12 ans. Pour lui, «la mondialisation passe par la culture et des radios comme CIUT».

Nicola d’Ambrosia, professeur à l’université de Bari en Italie et correspondant pour Pot-Pourri, insiste: «Votre radio est une présence francophone au Canada et vos émissions sont des fenêtres ouvertes sur le monde!»

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Et comme le rappelle le journaliste au quotidien France Antilles, Rodolf Étienne: «Les langues sont amenées à vivre les unes à côté des autres, comme les hommes et les femmes. Cela montre que Toronto est une ville d’ouverture!»

Formule efficace

Le succès de l’émission réside également dans sa formule, puisqu’elle s’intéresse non seulement à la francophonie dans son ensemble, mais aussi aux diasporas qui la composent. Leurs aspects sociaux et culturels sont souvent abordés et des débats politiques sont organisés.

La recette fonctionne, selon Marcelle Lean, fondatrice de CinéFranco et collaboratrice de l’émission. Elle félicite d’ailleurs l’équipe: «Chapeau bas pour le travail immense que vous avez fait!»

Pot-Pourri est une émission qui «aime taquiner, aime les débats», fait preuve «d’humanité, de bonté, de générosité de cœur et d’ouverture d’esprit».

Quant à la programmation musicale, elle reflète les multiples visages de la communauté francophone. Du Camerounais Manu Dibango aux célèbres chansons du Français Charles Trenet, en passant par le groupe ivoirien Magic System, les listes de morceaux sont saluées par Jean-Rock Boutin, un des fondateurs de l’organisme torontois FrancoQueer: «Je vis mon multiculturalisme tous les jours, mais particulièrement le dimanche matin!»

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Bilan satisfaisant

Malgré les difficultés que Pot-Pourri a pu rencontrer, notamment en avril dernier lorsque la radio a failli perdre son antenne, son bilan reste positif.

L’émission s’inscrit dans la continuité grâce aux bénévoles, aux correspondants et aux partenaires tels que le département d’Études françaises de l’Université de Toronto, qui alimentent et soutiennent l’émission quoiqu’il arrive.

«Pourvu que vous atteigniez vos 100 ans!», souhaite Marcelle Lean à l’équipe de Pot-Pourri. À Éric Cader de répondre dans un grand rire: «il faudra qu’on trouve un docteur spécialisé en lifting!»

Pourtant l’émission n’a pas pris une ride: depuis 28 ans, elle s’adapte au rythme des nouveaux intervenants culturels et cherche à représenter les intérêts de la communauté francophone et francophile de Toronto.

potpourrishow

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