Portrait de deux nouveaux diplômés de TFS – L’école internationale du Canada

Christy Xie et Reece Laredo-Marcovitz.
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Publié 22/06/2020 par l-express.ca

Christy Xie et Reece Laredo-Marcovitz ont tous deux rejoint TFS – L’école internationale du Canada il y a cinq ans, en intégrant l’École secondaire en Niveau I (l’équivalent de la 8e année au Canada, de la 4e en France).

Officiellement diplômés depuis le 29 mai, ils ont été admis dans des programmes prisés, au sein d’universités canadiennes faisant partie des meilleures du pays.

Reece se prépare à étudier les sciences de l’ingénierie à l’université de Toronto, tandis que Christy s’est vu offrir une bourse (la prestigieuse «Schulich Leader Scholarship») pour suivre un programme de sciences intégrées à Western University.

Tous deux considèrent que l’éducation dont ils ont bénéficié à TFS a largement contribué à façonner les jeunes gens qu’ils sont aujourd’hui.

Une formation d’excellence

Fondé en 1962, pionnier de l’immersion bilingue au Canada, cet établissement d’excellence propose en effet un modèle éducatif unique.

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Les élèves suivent un programme sur mesure qui associe aux curricula de la France et de l’Ontario l’approche du Baccalauréat international. À l’issue de leurs études secondaires, ils sont au moins bilingues et ont acquis de solides connaissances et compétences en sciences, en arts et en sciences humaines.

Avant de rejoindre TFS, Reece était scolarisé dans une école publique francophone. S’il a souhaité intégrer cet établissement, c’est parce qu’il voulait se mesurer à une formation qui l’encouragerait à repousser ses limites.

«Cet objectif a été atteint: j’ai eu de nombreuses opportunités de me mettre au défi, ce qui a été extrêmement gratifiant.»

La richesse de l’immersion bilingue

Quand on l’interroge sur ce qui rend TFS différente des autres écoles, Christy souligne en premier lieu les apports de son approche bilingue et multiculturelle.

«Le curriculum nous donne des perspectives variées sur les sujets étudiés, que nous avons la possibilité d’aborder sous le prisme de cultures différentes. Ces compétences interculturelles m’ont rendue plus ouverte d’esprit, et me permettent de communiquer plus efficacement au quotidien.»

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«Quelle autre école m’aurait permis de lire Candide, de Voltaire, juste pour le plaisir? Cette expérience en immersion a ouvert un monde de possibilités pour moi», renchérit Reece.

Dotés de ce socle académique et culturel, de nombreux diplômés de TFS choisissent ensuite de poursuivre leurs études à l’international. Reece n’exclut pas d’effectuer un échange universitaire dans un pays francophone.

Quant à Christy, passionnée par l’entreprenariat, elle sait que sa maîtrise du français l’aidera à naviguer dans le monde des affaires.

Une école qui encourage les élèves à s’engager

Un autre aspect faisant l’originalité de TFS est l’emphase qui y est mise sur les notions de citoyenneté et d’engagement.

La devise de l’école, «Individus qui réfléchissent, citoyens qui agissent», en est le reflet. Au quotidien, cela signifie que tous les aspects du programme, y compris dans le domaine parascolaire, sont abordés en lien avec le monde qui entoure les élèves.

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Ceux-ci sont encouragés à développer un esprit critique qui les rend à même de dépasser les frontières et les différences, et de se consacrer à la poursuite du bien commun aussi bien à l’école qu’en-dehors, et quels que soient leurs centres d’intérêt.

Musique et robotique

«TFS met beaucoup l’accent sur la notion de communauté et d’entraide», explique Christy, qui précise que l’école l’a toujours soutenue lorsqu’elle a souhaité développer de nouvelles initiatives.

La jeune femme s’est en effet beaucoup distinguée par son investissement extrascolaire. Membre de l’ensemble à vent de l’École secondaire, moteur du club entrepreneurial DECA depuis trois ans, elle a été élue préfète de l’innovation pendant son année de terminale et a contribué au développement d’un programme de robotique.

En dehors du cadre scolaire, elle a également lancé une association à but non lucratif pour encourager davantage d’élèves à s’intéresser au domaine des STIM et a participé au hackathon CodeTheCurve, destiné à développer des solutions créatives à la pandémie de CoViD-19.

Science et philosophie

Reece, que les sciences intéressent autant que la littérature et la philosophie, ce qui a rendu son choix d’études supérieures compliqué, n’a pas été en reste pendant sa scolarité à TFS.

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Il s’est impliqué dans le club de robotique et a fait partie de la troupe de jazz de l’école, qui jouait régulièrement au sein de l’hôpital Sunnybrook à titre bénévole.

Il s’est également beaucoup investi dans le club de théâtre, allant jusqu’à écrire sa propre pièce, dont la mise en scène, prévue au printemps, a dû être annulée à cause de la fermeture des établissements scolaires.

Récemment, il a aussi participé aux prestigieuses Olympiades canadiennes de chimie.

S’il n’avait qu’un conseil à donner aux élèves de TFS, ce serait de choisir une activité qui leur plaît et de s’y consacrer pleinement. Christy est du même avis: «Il faut savoir saisir les opportunités, et ne pas avoir peur de faire des propositions.»

Été occupé

En attendant d’entamer leur première année à l’université, les deux jeunes diplômés ne comptent pas rester oisifs. Christy va continuer à se dédier à ses projets associatifs, tandis que Reece envisage d’effectuer des missions de traduction en guise de job d’été. De véritables citoyens qui agissent.

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