Pour continuer de faire progresser le fait français en milieu minoritaire, il sera nécessaire de s’unir autour de projets concrets, sans oublier d’inclure francophiles et «franco-sympathiques».
C’est ce qu’ont défendu les quatre panélistes de la table ronde d’ouverture du colloque du Réseau de la recherche sur la francophonie canadienne (RRF) qui avait pour thème «Francophonies canadiennes: quels ponts bâtis, quels ponts à bâtir?».
La francophonie canadienne s’est mobilisée à plusieurs reprises au cours des dernières années. Entre autres autour du projet d’Université de l’Ontario français, de la sauvegarde du Campus Saint-Jean ou encore pour dénoncer les récentes compressions à l’Université Laurentienne.
Résilience
«Que nos histoires soient fragiles ou fortes, que nos ponts soient discrets ou très bien établis, je pense que ça témoigne surtout de notre résilience comme francophones en milieux minoritaires et de notre volonté toujours actuelle à vouloir créer de nouveaux ponts», a lancé d’emblée Edith Dumont, vice-rectrice de l’Université de l’Ontario français (UOF).
«Ce sont des moments historiques qui mettent en valeur l’importance de se solidariser autour d’enjeux qui concernent la minorité francophone à l’extérieur du Québec», a-t-elle ajouté.