à 17h59 HNE, le 14 janvier 2013.
TORONTO – Un nombre grandissants d’enfants canadiens souffrant de maladies chroniques sont soignés en médecine soi-disant «douce», affirment des chercheurs, mais les parents n’indiquent pas toujours aux médecins qu’ils ont recours à des traitements non conventionnels.
Les chercheurs préviennent pourtant qu’il est important de prévenir les professionnels de la santé de la prise de vitamines ou de médicaments à base d’herbes ou de produits homéopathiques, puisque, dans certains cas, cela peut avoir un effet sur les médicaments traditionnels.
Dans le cadre d’un sondage mené auprès de parents dont les enfants sont traités dans deux hôpitaux pédiatriques du pays, ces chercheurs ont découvert que des médecines douces ou des thérapies non conventionnelles comme les massages et la chiropratique étaient fréquemment utilisés.
Leur étude, publiée lundi dans la revue Pediatrics, révèle que près de 20 pour cent des familles interrogées ont dit ne pas avoir informé leur médecin ou leur pharmacien de l’usage jumelé des médicaments prescrits et des médecines douces.