Le gouvernement libéral de l’Ontario, très investi dans la mitigation de changements climatiques futurs au moyen de la limitation des émissions de CO2 dans l’atmosphère, ajoute 380 000 $ à son programme de plantation de 50 millions d’arbres et 750 000 $ dans un nouvel inventaire du carbone créé par l’utilisation des terres.
Les fonds proviennent du marché du carbone, c’est-à-dire de la taxation associée au nouveau système Ontario-Québec-Californie de plafonnement et d’échange des émissions de gaz à effet de serre par les industries.
Kathryn McGarry, la ministre des Richesses naturelles et des Forêts, était à Guelph il y a quelques jours pour annoncer le soutien aux deux programmes «qui ont pour objectif de réduire la pollution (sic) causée par les gaz à effet de serre», a-t-elle dit.
Le principal gaz à effet de serre, le CO2 (0.04% de l’atmosphère), n’est pas toxique. Il est même essentiel aux plantes, qui s’en nourrissent. La déforestation industrielle réduit donc le nombre de capteurs naturels de CO2, que la plantation d’arbres restaure.
Le soutien provincial veut réduire les coûts de plantation d’arbres pour les propriétaires fonciers en zone urbaine, dans le cadre d’une initiative visant à planter 50 millions d’arbres d’ici 2025.