L’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC) a déposé une plainte auprès du Commissariat aux langues officielles pour contester la décision du gouvernement fédéral d’instaurer un plafond des permis d’étude délivrés aux étudiants étrangers.
Le 22 janvier, le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté canadienne (IRCC), Marc Miller, avait annoncé que le gouvernement fédéral instaurerait un plafond temporaire de deux ans pour le nombre d’étudiants provenant de l’étranger à partir de septembre 2024.
Cependant, cette annonce avait largement été critiquée par les établissements francophones hors Québec.
Ce lundi 8 avril, Martin Normand, directeur de la recherche stratégique et des relations internationales à l’ACUFC, a réitéré les inquiétudes de ses membres et de son organisme devant le Comité sénatorial permanent des langues officielles.
«Nous alléguons qu’IRCC a erré dans le développement du plafond en négligeant de prendre en considération les nouveaux engagements qui incombent aux institutions fédérales en vertu de la version modernisée de la Loi sur les langues officielles», a-t-il déclaré.