Vous vous intéressez aux enjeux énergétiques et environnementaux? Aux tracés des pipelines et à leurs impacts sur les communautés autochtones? Vous souhaitez que nos gouvernements soient autant préoccupés de lutte contre la pollution que de croissance économique? Et vous pensez que la démocratie, ce n’est pas seulement voter tous les quatre ans, c’est aussi un processus décisionnel impliquant la population en tout temps?
Vous aurez l’occasion de présenter vos idées et opinions là-dessus les 1er et 2 février à Toronto aux cinq membres du «Comité d’experts sur la modernisation de l’Office national de l’Énergie», lors de rencontres communautaires à l’hôtel Four Point By Sheraton de Mississauga (inscription obligatoire).
Ces consultations itinérantes, qui ont débuté cette semaine à Saskatoon, visent spécifiquement à aider le ministre fédéral des Ressources naturelles, Jim Carr, à se faire une tête sur le rôle de l’Office national de l’Énergie, sa principale agence de réglementation du transport du pétrole et du gaz entre les provinces et entre le Canada et l’extérieur.
Le nouveau gouvernement libéral affirme qu’il veut «renforcer la position de l’Office en tant qu’organisme de réglementation de l’énergie moderne», et, dans une critique à peine voilée de l’ancien gouvernement conservateur, il soutient que l’Office doit «regagner la confiance du public».
«On cite le besoin d’une plus grande transparence dans le travail et les décisions de l’ONÉ», confirme à L’Express la coprésidente du Comité, Hélène Lauzon, une avocate et urbaniste qu’on est allé chercher au Conseil patronal de l’Environnement du Québec et au Comité-conseil sur les changements climatiques du ministère québécois de l’Environnement, deux organismes dont elle reste présidente.