Qualité de l’éducation et discipline budgétaire: la quadrature du cercle?

Quatre symposiums à Glendon

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Publié 28/05/2013 par François Bergeron

Comment maintenir un système d’éducation postsecondaire de qualité en ces temps de limitation des dépenses gouvernementales? Tel était le fil conducteur de plusieurs interventions lors du premier de quatre symposiums des chaires de recherche de l’Ontario sur les politiques publiques, tenu dans le nouvel amphithéâtre du Collège Glendon de l’Université York jeudi dernier.

C’est la première fois que Glendon accueillait cet événement du Conseil des universités de l’Ontario, qui regroupe 21 institutions.

Deux panels d’experts se sont penchés, respectivement, sur la performance de nos établissements d’enseignement et sur les besoins des francophones et des autochtones.

Les trois autres symposiums porteront sur la santé, bioéthique, gestion de maladies (24 septembre), la durabilité et l’énergie (17 octobre, modéré par l’ancien maire David Miller) et finalement la prospérité, les infrastructures transfrontalières, l’entreprenariat (23 octobre).

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Jeudi dernier, plusieurs panélistes ont reconnu qu’on ne sait pas trop comment définir ou mesurer la qualité de l’éducation, distincte du coût du système par étudiant (en baisse) ou de l’accessibilité aux études supérieures (en hausse), les deux indicatifs qui intéressent davantage les gouvernements. On sait seulement que de la qualité du système dépend la prospérité de l’Ontario et du Canada dans un monde de plus en plus interconnecté.

On a cependant souligné que la ronde actuelle de restrictions financières, visant à juguler les déficits gouvernementaux, n’est pas aussi sévère que celle qu’on a connue en 1995, qui n’avait pas provoqué de catastrophe dans les milieux académiques ou ailleurs, bien au contraire.

Le danger de cette nouvelle période d’austérité viendrait toutefois de sa mondialisation et, pour les Canadiens, du fait que plusieurs de nos partenaires économiques sont aux prises avec des problèmes économiques et financiers encore plus sévères que les nôtres. Autrement dit, on ne peut pas compter sur une reprise ailleurs pour nous aider à sortir du pétrin.

Auteur

  • François Bergeron

    Rédacteur en chef de l-express.ca. Plus de 40 ans d'expérience en journalisme et en édition de médias papier et web, en français et en anglais. Formation en sciences-politiques. Intéressé à toute l'actualité et aux grands enjeux modernes.

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