Pierre Léon nous livre dans Nos jeunes années : Des toits de Paris à ceux de Toronto (1944-64), et Petite suite, son autobiographie – précisons que c’est de 1944 à 1984, et non 1964 – pétillante et d’une vivacité narrative qui porte bien son cachet et sa marque. Et ce sont des aventures truculentes de sa jeunesse, des péripéties fascinantes de son adolescence, des expériences riches et complexes de l’homme adulte qui a acquis une réputation internationale comme savant, professeur de phonétique et de linguistique, écrivain et artiste.
Pour ceux et celles qui connaissent Pierre Léon, ce livre est essentiel pour approfondir leurs connaissances de cet homme si attachant, maîtrisant un humour qui lui est spécial.
Paris
Un «humour en coin» qui le transforme en un boute-en-train dans toutes ses rencontres, tout rassemblement, toute réunion sociale ou académique et qu’il nous fait vivre dans sa vérité, sincérité, simplicité, fluidité narrative dont il est seul capable.
Notre ami nous raconte sa rencontre avec Monique – rencontre qui a transformé sa vie – lors d’une inscription à une Grande École à Paris à l’acronyme fascinant : ESPPFE (École Supérieure de Préparation et de Perfectionnement des Professeurs de Français à l’Étranger). Partir à l’étranger est devenu leur rêve d’hier comme d’aujourd’hui! Et depuis ce temps-là, ils ne se sont presque jamais quittés.
D’abord ils ont passé une vie estudiantine mouvementée et si intéressante «sous les toits de Paris.» Là ils ont acquis de nombreux amis qui leur sont restés fidèles pendant de longues années. À partir du centre parisien, ils remontent à leurs origines, les Roches Saint-Paul près de Chinon, pays tourangeau de Pierre, et Sainte–Mère-Église, pays normand de Monique. Une fois marié, le couple continuera les études, les carrières, les voyages à travers le monde.