Phoenix: ville d’eau et de culture

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Publié 08/09/2009 par Benoit Legault

Phoenix, Arizona. La ville est unique, unique en Amérique du Nord, unique au monde: ici, quelque cinq millions de personnes habitent le désert. Et des millions de touristes vont y «déserter» chaque année. On trouve à Phoenix une gastronomie, une culture et un tourisme uniques. Ne pas y aller, c’est éviter l’agglomération urbaine majeure la plus spéciale aux USA.

«Éviter», oui, éviter car Phoenix et l’Arizona font des efforts promotionnels pharaoniques pour attirer des touristes. De plus, Air Canada propose des vols directs de Toronto à Phoenix. Il n’est pas difficile aujourd’hui de «se monter un forfait» avec les moteurs de recherche comme Expedia.ca , Hotels.ca et autres CheapTickets.ca.

Le décalage horaire de trois heures demeure un problème pour les courts séjours, mais le plus gros problème par rapport à Miami – l’absence d’un océan! – est en pratique une exercice de substitution d’une forme d’eau à d’autres…

Allo Phoenix

Phoenix est une ville d’eau. Surpris? Oui, une ville d’eau. Comment cinq millions de personnes pourraient vivre autrement dans le désert Sonoman. L’eau est surtout souterraine.

Une nappe phréatique fournit deux-tiers de l’alimentation en eau de la ville. Presque tout le reste de l’eau de consommation provient d’un canal géant qui amène l’eau de la rivière Colorado. Ce canal est si grand et puissant qu’il constitue un charmant front d’eau au bord de la banlieue cossue de Scottsdale.

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La chaleur et la sécheresse ambiantes exigent que l’eau coule à flots pour climatiser les corps et les esprits. Il y a des bouteilles d’eau partout, qu’on distribue comme de petites bombonnes d’oxygène ici, car ne pas boire est mortel à chaque année par temps très sec et chaud pour des touristes négligents. La transpiration s’évapore immédiatement et on ne ressent pas la chaleur comme au Québec.

Les terrasses des bars et restaurants activent massivement des gicleurs qui pulvérisent l’eau en une buée qui rafraîchit l’air de plusieurs degrés. Finalement et surtout, il y a ces piscines immenses, souvent bordées d’une plage artificielle, qui permettent à Phoenix et Scottsdale de proposer la dolce vita balnéaire dans un écrin de désert.

C’est qu’il fait 40 degrés Celsius pratiquement tous les jours de la très basse saison, en juillet et août. Le soleil y est de plomb (on peut bronzer dès 8h du matin) et les prix sont plombés: les resorts 5 étoiles (avec plusieurs piscines) coûtent environ 150$ et les «semi resorts» (une seule grande piscine) coûtent environ 100$ par nuitée; ce sont des réductions d’environ 70% sur la haute saison (d’octobre à mai).

Durant ces mois bénis par les dieux du climat, le grand Phoenix est idéal pour jouer au golf le matin, barboter en piscine en aprem et déguster des spécialités du Sud-Ouest (poulet grillé sur feu de mesquite avec sa salade aux fleurs de cactus, notamment) sur une douce terrasse en soirée.

Septembre est un mois parfait pour aller en Arizona: les prix demeurent bas mais les températures sont déjà moins brûlantes qu’en été.

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La très, mais alors très haute saison, c’est au printemps alors que les camps d’entraînement d’une douzaine de clubs du baseball majeur frappent, lancent et comptent dans le grand Phoenix. «Nos chambres coûtent alors 279$, car le stade d’entraînement des Giants de San Francisco est à deux coins de rue d’ici», m’explique le préposé à la réception du Hyatt Place de Scottsdale, un hôtel très concept qui assure confort et service bien étudiés à prix doux pour les familles et les gens d’affaires (et il y a une piscine bien privée de taille moyenne); les chambres y sont presque trois fois moins chères en septembre…

Une riche culture des riches

Au-delà des palmiers, des lézards et des cactus, Phoenix propose une vie culturelle intense, étonnante et visuelle à souhait. L’aéroport comporte son propre musée d’art, excellent d’ailleurs.

Les routes, même les autoroutes, sont égayées d’art public. Les rutilants buildings du centre-ville brillent d’originalité architecturale. Le stade à toit rétractable des Diamondbacks, les pros de la pelote états-unienne, est un chef d’oeuvre monumental bien connu.

Le Phoenix Art Museum étonne par la richesse et l’intérêt de ses collections, présentées de la manière non-élitiste de l’ouest du continent. Néanmoins, l’attraction muséale la plus marquante est le Heard Museum, le musée qui présente le mieux, et de loin, l’histoire et l’existence des nations autochtones du Sud-Ouest américain.

En partance?

Vacances Air Canada propose des forfaits avion/hôtels à Phoenix et Scottsdale, sur les ailes de vols directs Toronto-Phoenix assurés par Air Canada.

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Scottsdale est une assez petite ville historique dédiée au tourisme golfique et de villégiature; on peut donc en général se passer d’une voiture, surtout si on séjourne proche du Old Scottsdale: «scottsdalecvb.com».

Phoenix est une ville nettement plus grande. Mais la nouvelle ligne de Light Rail, sorte de métro futuriste de surface, permet de circuler facilement vers et depuis les plus grands attraits. Et l’aéroport de Phoenix est étonnamment proche de son centre-ville: «visitphoenix.com».

Le Hyatt Regency Scottsdale Resort & Spa at Gainey Ranch a vraiment de tout pour tous: de la joyeuse plage artificielle pour les enfants à un spa d’exception dont la piscine extérieure d’eau minérale assure une détente vraiment totale, loin des foules et des bruits.

Renseignements touristiques complets sur l’Arizona: www.arizonaguide.com

Auteur

  • Benoit Legault

    Journaliste touristique basé à Montréal. Collaborateur régulier au Devoir et à l-express.ca. Responsable de la rédaction de guides Ulysse. Benoit Legault a remporté plusieurs prix de rédaction touristique. Il adore l'Ontario et ses Grands Lacs.

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