Après nous avoir habitués, depuis quelques années, à une formule instrumentale plus étoffée, Philippe Flahaut renouera ce vendredi 15 juin avec la complicité du duo qu’il forme avec le contrebassiste Bernard Dionne, le temps d’un spectacle à l’Alliance Française de Toronto. Ayant étudié son œuvre en classe, les étudiants du cours Parlons chanson, actuellement offert à l’Alliance, ont rencontré l’auteur-compositeur torontois, qui s’est généreusement prêté au jeu de l’entrevue, faisant le point sur une carrière placée sous le signe de l’intégrité.
Votre spectacle à l’Alliance sera pour vous l’occasion de faire quelque chose de différent. Que réservez-vous à votre public ce vendredi?
C’est la première fois qu’on me demande de chanter les chansons des autres. J’ai donc pris des trucs de Jacques Brel, Georges Brassens, Maxime Le Forestier, Richard Desjardins et Alain Souchon, et je vais le mélanger à mes chansons. C’est intéressant pour moi, parce que je n’avais jamais vraiment pris le temps d’étudier les grands auteurs-compositeurs francophones.
Pourquoi pas?
Avant de faire de la chanson, j’étais bluesman, alors je suis plutôt un musicien qui est allé vers la chanson, plutôt qu’un parolier qui est allé vers la musique. J’écris toujours avec une oreille musicale, alors ça m’intéresse beaucoup de voir comment quelqu’un comme Brassens écrivait.