Philae, la malchanceuse

Philae arrimé à la comète Tchouri.
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Publié 31/07/2016 par Matthieu Fannière

Philae dérive, muette pour l’éternité. Le 27 juillet 2016, la communication a été coupée avec cet atterrisseur qui nous a permis d’en savoir beaucoup plus sur la nature des comètes.

La vie n’a pas toujours été facile pour Philae. Après avoir quitté la Terre en 2004 dans les bras de la sonde Rosetta, cette dernière l’a larguée dix ans plus tard en orbite autour de la comète Tchouri.

Mais son atterrissage a eu des ratés: ses deux harpons ne se sont pas déployés et Philae a rebondi deux fois sur le sol de la comète avant de se stabiliser à un kilomètre du site initialement prévu, dans une position compliquée pour recharger ses batteries solaires.

Sa mission n’a tout de même pas été un échec: elle nous a appris que Tchouri n’a quasiment aucun champ magnétique, que sa surface est variée et, surtout, qu’elle contient des molécules organiques.

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Selon l’Agence spatiale européenne (ESA), Philae a réussi à remplir 80% de ses objectifs initiaux. Son manque d’énergie l’a renue muette depuis juillet 2015.

En janvier dernier, l’ESA n’a plus réussi à la réveiller. Tchouri s’éloigne maintenant du Soleil et Rosetta commence elle aussi à manquer de vigueur. En septembre prochain, la sonde rejoindra Philae en s’écrasant sur la comète, non sans avoir envoyé, en guise d’adieu, quelques dernières photos…

Auteur

  • Matthieu Fannière

    Journaliste à l'Agence Science-Presse, média indépendant à but non lucratif basé à Montréal. La seule agence de presse scientifique au Canada et la seule de toute la francophonie qui s'adresse aux grands médias plutôt qu'aux entreprises.

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