Ces dernières semaines, les découvertes successives de centaines de tombes non identifiées d’enfants près d’anciens pensionnats réservés aux peuples autochtones ont mis les Canadiens face à un pan de leur histoire la plus sombre .
Depuis, des citoyens s’éduquent, discutent et participent à des marches en soutien aux peuples autochtones dont les droits les plus fondamentaux ont été bafoués.
Dans ce contexte plus que sensible, Francopresse s’est attaché à produire un lexique des termes de bases à utiliser pour éviter que les mots ne blessent autant que les actes.
Termes généraux
- Peuples autochtones : Terme utilisé au paragraphe 35 (1) de la Loi constitutionnelle de 1982, qui reconnait et confirme les droits existants — ancestraux ou issus de traités — des peuples autochtones. Selon le paragraphe 35 (2), ce terme s’entend des Indiens (Premières Nations), des Inuits et des Métis du Canada.
- Premiers peuples : Terme utilisé à l’occasion à la place de «peuples autochtones». Ce terme ne revêt pas de signification juridique.
- Premières Nations : Terme désignant tous les Indiens, inscrits et non inscrits, ainsi que leurs collectivités. Bien qu’il ne soit pas défini dans la Loi sur les Indiens, il est maintenant utilisé dans la plupart des lois canadiennes. (P. ex. Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis)
- Chef : Personne à la tête du gouvernement d’une Première Nation en vertu du régime de la Loi sur les Indiens. Le chef et ses conseillers, lesquels forment le conseil de bande, sont élus en fonction de divers systèmes électoraux.
Gouvernance des peuples autochtones
Ce modèle de gouvernance n’est pas traditionnel chez les Premières Nations.
Traditionnellement, certaines Premières Nations avaient des structures de gouvernance héréditaires. Certaines d’entre elles ont maintenu leurs institutions traditionnelles, parallèlement au régime de la Loi sur les Indiens.