Parmi la cinquantaine de participants au débat du MOFIF sur l’identité franco-ontarienne, le 24 septembre dernier au siège social de TFO à Toronto, à peine une dizaine ont levé la main quand l’animateur Étienne Fortin-Gauthier a demandé qui se considérait «franco-ontarien».
Les autres se sentent davantage «franco-canadiens», «québécois», «français», «algériens», «rwandais», etc.
Souvent parce qu’ils n’ont pas vécu en Ontario aussi longtemps que dans leur pays natal (normal).
Parfois parce qu’ils estiment avoir subi ou subir encore de la discrimination de la part des Canadiens-Français «de souche» (bien vu).
Mais aussi par inconfort ou honte d’être associés à une francophonie ontarienne qu’ils perçoivent comme inculte ou peu dynamique (moins drôle).