Mai, décrété mois des musées par l’Association des musées de l’Ontario, tire à sa fin. Dans ce dernier article d’une série de quatre mettant en vedette la vitalité des musées, on fait un petit tour du côté de Kingston pour vous inspirer à explorer la province en famille cet été.
Ayant les 400 ans de présence française en Ontario en tête, les touristes voudront profiter de leur visite pour tester le circuit virtuel sur l’histoire francophone de Kingston offert sur le site www.stoneskingston.ca. Ce projet, aussi connu sous le nom de Speaking Stones, est une initiative d’étudiants de l’Université Queens.
Quand vous serez dans le vieux Kingston, téléphone intelligent ou iPad en main, allez sur le site stoneskingston et sélectionnez Carte/texte/audio (français) sous l’onglet Histoire francophone. En cliquant sur les marqueurs jaunes, vous obtiendrez des informations historiques intéressantes sur divers lieux de la ville.
Par exemple, le marqueur au coin de King et Princess révélera que Chez Piggy (un restaurant aux murs intérieurs de vieilles pierres et à la belle terrasse, qui est facile à manquer quand on ne le connaît pas) est bâti dans l’atelier du maçon François-Xavier Rocheleau. Venu de Trois-Rivières dans les années 1790, Il fut responsable de la construction de l’église St-Joseph, la première église catholique en pierre de Kingston (malheureusement détruite). On l’appelait «the French church».
Le circuit francophone inclut l’emplacement d’un autre édifice disparu, Montreal Tavern, que fréquentait John A. MacDonald, et que les locaux appelaient «the old French tavern». Il y eut aussi le quartier français de Picardville, qu’on appelait «the French Village», où se sont installés 38 nobles et officiers français et 21 Canadien-français en 1798.