Dans la foulée de la terrible découverte des restes de 215 enfants dans un des anciens pensionnats autochtones, à Kamloops, en Colombie-Britannique, la semaine dernière, les discours et les hommages se sont multipliés. Dans le processus de réconciliation avec les Premières Nations, entrepris depuis plusieurs années au pays, le travail d’éducation s’annonce encore long et laborieux.
Lors d’un débat exploratoire aux Communes le 1er juin, le premier ministre Justin Trudeau a réitéré l’importance de devoir passer à l’action.
«Présenter des excuses pour les tragédies du passé ne suffit pas. Cela ne suffit pas pour les enfants qui sont morts, ni pour leur famille, ni pour les survivants et les communautés. Ce n’est qu’avec nos actions que nous pouvons choisir une voie meilleure pour l’avenir et ce sera toujours l’objectif du gouvernement.»
À Kamloops, le plus grand des pensionnats autochtones
Depuis une semaine, hommages, danses, chants et appels à l’action immédiate sont parvenus de tous les coins du pays envers les premiers concernés par l’histoire des pensionnats autochtones: les membres des Premières Nations, des Métis et des Inuits, notamment de la communauté Tk’emlúps te Secwépemc.
Cette dernière est la communauté d’origine du pensionnat de Kamloops, qui a été la plus grande école du système des pensionnats du ministère des Affaires indiennes. Les pensionnats autochtones ont existé pendant 165 ans. Le premier ayant ouvert en 1831, en Ontario Et le dernier ayant fermé ses portes en 1996, en Saskatchewan.