Du 25 au 28 mars prochains se tiendra au cinéma Le Royal la neuvième édition du festival des cinéastes canadiens (Canadian Filmmakers Festival, abrégé en Canadian Film Fest), un évènement local à portée nationale dont le but est de promouvoir les réalisateurs indépendants du pays, de leur donner une occasion de réseautage unique, des ateliers pratiques, et bien entendu de donner au public accès à des projections en salle de films faits maison, à la diffusion souvent limitée.
Si la francophonie est largement absente de la programmation (pour cause de très faible taux de soumission) et se limite à un seul court-métrage: l’envoûtant Finalitas de Sébastien Rioux, le festival n’est pas pour autant à négliger.
Son ouverture d’esprit et sa dimension de promotion des oeuvres locales en font en effet une plateforme idéale pour les cinéastes francophones canadiens qui souhaiteraient diffuser leurs oeuvres et obtenir des crédits festivaliers, toujours appréciés pour la promotion auprès des diffuseurs ou des vendeurs internationaux.
Cette neuvième édition verra donc seize courts-métrages projetés, soit à l’ancienne en ouverture de leurs grands frères longs-métrages, soit regroupés dans un programme à part l’après-midi du 28 mars.
On y retrouvera les sensations SIC (J. Hinkson) et Lunchbox Loser (V. Abramovich), déjà sélectionnés dans de nombreux festivals et en première torontoise, au milieu d’une programmation d’où se dégagent l’inspirant When Fish Fly de la Néo-Écossaise Lisa Rose Snow et l’hilarant The Day Santa Didn’t Come de Ryan Keller.