L’insécurité linguistique est «l’enjeu numéro 1 de l’Ontario français et la cause numéro 1 de l’assimilation». Pourtant, très rares sont les membres des équipes de gestion, de production et d’animation de TFO qui ont déjà ressenti ce sentiment de ne pas avoir confiance dans son niveau de français.
C’est ce que déplore l’illustrateur Marc Keelan-Bishop en marge d’un récent débat, dans les médias sociaux, suscité par le vidéoclip d’un «cover» de la chanson Can’t Stop The Feeling de Justin Timberlake, tourné dans le vieux port de Montréal par les quatre animateurs québécois de l’émission FlipTFO.
Le créateur des affiches «rebelles» sur l’histoire de l’Ontario français, qui a déjà travaillé pour l’ancienne émission pour ados Volt et qui était artiste en résidence aux récents Jeux franco-ontariens, a causé un certain émoi en s’inspirant de la controverse pour dessiner un drapeau franco-ontarien déchiré à côté de beaux drapeaux de la France et du Québec.
Un autre dessin du même élan montre un jeune Franco-Ontarien devant un écran de TFO qui ne lui renvoie aucune image…
L’AFO inquiète
«Un peu dur? », a tweeté Peter Hominuk, le directeur général de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario.