Lors d’une conférence à l’Alliance française jeudi dernier, le compositeur français Philippe Leroux est revenu sur son parcours artistique tout en expliquant l’évolution de ses compositions parallèlement aux principaux courants de la musique contemporaine du vingtième siècle. De passage à Toronto pour quelques jours il a également donné un concert dimanche soir à la Music Gallery sur la rue John.
Philippe Leroux a commencé à toucher à la composition dès l’âge de 11 ans. Vers l’âge de 13 ou 14, sous l’influence de son frère ingénieur du son, il a eu l’occasion de travailler sur la musique, «d’enregistrer, couper et inverser» et a pu continuer, quelques années plus tard, à développer ses talents au Conservatoire national supérieur de musique de Paris.
Aujourd’hui compositeur reconnu, titulaire de nombreux prix, il donne des conférences et des concerts au quatre coins du globe, a enseigné la composition à l’Institut de recherche et coordination acoustique/musique (IRCAM) à Paris, et à l’université McGill à Montréal.
Actuellement enseignant à l’Université de Montréal, il était de passage à Toronto pour un concert et a fait un petit détour par l’Alliance française afin de parler de ses compositions et de son style en mettant son évolution en relation avec les différents courants de la musique contemporaine qui l’ont influencé durant sa carrière.
À l’âge de 50 ans, il a composé une cinquantaine d’œuvres acousmatiques, vocales, de musique de chambre, pour orchestre symphonique ainsi que pour dispositifs électroniques. Ces œuvres, commandées par des institutions telles que, entre autres, le ministère français de la culture, l’IRCAM, la radio SWR de Baden-Baden en Allemagne, ou l’Orchestre Philharmonique de Radio France, ont été jouées dans le cadre de grands festivals internationaux.