Pays prospère, pacifique, multiculturel, en qui on peut avoir confiance, le Canada suscite «beaucoup d’attentes» sur la scène internationale, affirme notre ambassadeur à l’Organisation des Nations Unies, Marc-André Blanchard.
Ça tombe bien, car «le Canada a beaucoup à apporter comme contributions dans la solution de nombreux défis mondiaux», a-t-il expliqué lundi midi à la tribune conjointe du Canadian Club et du Club canadien de Toronto.
Sa capacité à «faire avancer les choses» représente aussi une opportunité pour la société canadienne et pour sa communauté d’affaires, fait-il valoir.
La population de l’Afrique doublera d’ici 2050, offre-t-il en exemple, et les nations de ce continent ont surtout besoin d’investissements et de commerce. Or, dans nos médias («à l’ouest d’Istanbul jusqu’à Los Angeles»), on ne mentionne l’Afrique que dans les pages de (mauvaises) nouvelles générales, alors que dans les médias asiatiques, l’Afrique est à la une des pages économiques et financières.
Horizon 2030
L’auditoire de M. Blanchard aura peut-être tiqué sur la facture du «plan d’affaires de la planète», les 17 objectifs de développement durable adoptés en septembre 2015 par l’ONU: 7000 milliards $ d’ici 2030. Surtout venant d’une organisation, de l’aveu même de l’ambassadeur, «qui prend deux ans pour embaucher quelqu’un».