On apprenait récemment que L’eau de vie, roman de Daniel Marchildon, avait été traduit en anglais et publié en Australie. Une courte recherche permet d’établir qu’on peut lire une vingtaine d’auteurs franco-ontariens en anglais.
Patrice Desbiens figure peut-être parmi les premiers, car lorsqu’il a publié L’homme invisible en 1981, il a fourni une version originale anglaise, The Invisible Man. C’est son seul ouvrage bilingue.
Hélène Brodeur a elle aussi écrit une version anglaise de ses populaires Chroniques du Nouvel-Ontario / Saga of Northern Ontario: Alexandre, Rose-Delima et The Honourable Donald.
Le fait d’écrire soi-même une version anglaise n’est pas rare en Ontario français. C’est le cas de Robert Marinier (Insomnie / Insomnia et À la gauche de Dieu / But for the Grace of God), de Patrick Leroux (La Litière / Embedded) et de Daniel Poliquin (René Lévesque).
L’auteur franco-ontarien qu’on peut le plus lire en traduction demeure sans doute Hédi Bouraoui. Il ne compte pas moins de 19 ouvrages traduits en diverses langues: anglais, arabe, allemand, bulgare et surtout italien. Elizabeth Sabiston a traduit Ainsi parle la Tour CN / Thus Speaks the CN Tower et Retour à Thyna / Return to Thyna.