Critiquée par les uns, applaudie par les autres, Roxann Guerrette, une ancienne présidente de la fédération étudiante de l’Université de Moncton, s’est excusée des propos controversés qu’elle a tenus sur l’état du français en Acadie.
Originaire de Ste-Anne de Madawaska, elle effectue un stage de six mois à Marseille, en France, dans le cadre de son doctorat en sciences de la vie. Sur sa page Facebook, elle a décrit son malaise et sa gêne de parler sa langue maternelle lors de son séjour.
«J’ai honte de ma langue», écrivait Roxann Guerrette avant de préciser qu’elle n’avait pas honte de sa langue, mais qu’elle avait cherché, par ce mot, à provoquer un débat.
Ça sert à rien!
«Depuis mon arrivée en France, je me demande quel était le but des francophones canadiens de se battre pour conserver leur langue. ON PARLE MAL. Les Québécois n’aiment pas notre accent. C’est difficile pour les Français de nous comprendre. Le français que j’ai appris à l’école est pourri! Ça sert à rien! Si vous n’êtes pas d’avis, faites lumière sur mon ignorance que le français en Acadie c’est une perte de temps!»
«On parle comme des enfants analphabètes en Acadie», ajoute-t-elle un peu plus loin.