Ça y est. L’été est bel et bien arrivé. Des preuves? La journée la plus longue est maintenant derrière nous. La Fête du Canada est passée. Les jeunes sont en vacances. Le mercure grimpe jusque dans la trentaine de degrés. Et c’est la dernière chronique «En bon français» avant l’automne…
L’été rime avec piscine, plage, pique-nique, festivals, terrasses… Il rime aussi avec un nombre incroyable d’activités sportives. On pratique le soccer, le baseball, la natation, le volley, le tennis, le canot. On fait de la randonnée, de l’alpinisme, du vélo. Mais depuis quelques années, on note aussi un engouement pour de nouveaux sports extrêmes, que l’on peut pratiquer pendant la saison estivale.
La popularité croissante de ces nouveaux sports a un impact direct sur le vocabulaire. Ils sont tellement récents qu’on ne sait plus si on doit traduire leur nom anglais, former un mot-valise qui risquerait de tomber dans l’oubli, ou encore conserver leur appellation déjà populaire.
Alors pour cette dernière chronique avant les vacances, j’ai pensé non seulement vous faire découvrir quelques-uns de ces sports, mais aussi les noms qui les désignent.
Commençons par le rafting, qui est peut-être le plus connu de ces sports nouveau genre, qui allient plein air, exercice physique et sensations fortes. Le rafting, c’est la descente, au moyen d’un radeau pneumatique, d’un cours d’eau coupé de rapides. On pousse même l’audace jusqu’à appeler «raft» l’embarcation en question. «Raft» est le mot anglais qui désigne un tel canot gonflable. La formation du nom «rafting» suit la tendance très anglophone qui consiste à ajouter le suffixe «-ing» à un autre élément pour désigner l’activité qui en résulte: pensez à camping, shopping, listing…