En 2011, John Verdon a publié le thriller 658 aux Éditions Grasset. L’ouvrage s’est vendu dans plus de vingt pays. Cette année, il récidive avec N’ouvre pas les yeux. Ces deux romans mettent en scène l’inspecteur Gurney, «un oiseau rare», un homme doté d’un «esprit exceptionnel», un enquêteur plus inspiré par la mort que par la vie.
N’ouvre pas les yeux est le second roman de John Verdon. Dès les premières pages, le lecteur est placé devant le plus macabre meurtre: une jeune femme, Jillian Perry, est retrouvée décapitée le jour même de son mariage. Tout accuse le jardinier mexicain, un certain Hector Flores, qui demeure introuvable depuis.
L’histoire se passe dans la campagne de l’État de New York. Comme l’enquête piétine depuis quatre mois, la mère de Jillian engage David Gurney pour arrêter Flores.
Elle est prête à payer le prix, quel qu’il soit. L’argent ne pose pas de problème, car son mari gagne quarante millions par an et le couple vit dans «une baraque de douze millions».
Appelé en dernier recours, Gurney s’aperçoit rapidement que la mariée n’avait rien d’une oie blanche. Elle est décrite comme une femme «désaxée, narcissique, de mœurs légères, intrigante, brutale, toxicomane, […] d’une violence imprévisible, avec une passion malsaine pour les hommes malsains.»