Nos jeunes sont intéressés aux grands enjeux

Les lauréats du 45e Concours oratoire Richelieu

Les jeunes, les membres du jury et les organisateurs du 45e Concours oratoire Richelieu (à gauche: le président du Club, Michel Brochu). (Photos: Audrey Bourque)
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Publié 29/04/2019 par l-express.ca

Le contrôle des armes à feu, les changements climatiques, l’immigration, le téléphone cellulaire en classe, la mode… Ce sont là quelques-unes des problématiques qu’ont abordées les 13 finalistes au 45e Concours oratoire du Club Richelieu de Toronto, le 25 avril dernier, sur la scène du Crow’s Theatre à l’Est du centre-ville.

Près de 500 élèves de 7e, 8e et 9e années de nos écoles francophones ont participé ces derniers mois à des compétitions de discours, débat, essai et expression dramatique, menant à deux finales de secteurs (Est et Ouest de la métropole) et à la grande finale de jeudi soir dernier.

Nahéma, lauréate dans la catégorie «Expression dramatique» 9e année.

Nahéma Monbeuil, de l’école Jeunes sans frontières à Brampton (Viamonde), a remporté les honneurs pour sa prestation hilarante d’un extrait d’Une femme belle et intelligente, de Daniel Marcelino, dans la catégorie «Expression dramatique» chez les 9e année.

Chez les 7e-8e, c’est Coralie Mercier, de l’école Renaissance à Aurora (MonAvenir), qui a suscité l’adhésion du jury de cinq personnalités des arts et des médias par son adaptation théâtrale de la chanson Respire, de Mickey 3D, sur le thème de l’empreinte écologique humaine.

Entre chaque catégorie, la maîtresse de cérémonie Nathalie Nadon, chanteuse et comédienne, s’entretenait sur scène avec les participants, qui ont tous dit avoir apprécié leur expérience, même si plusieurs ont admis avoir eu le trac.

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Nathalie Nadon avec les deux équipes de la catégorie «Débat».

Pour la première fois cette année, le Concours oratoire comportait une catégorie «Débat» réservée aux élèves de 9e. On pouvait s’y présenter seul ou en équipe de deux ou trois. Ce sont deux équipes de deux qui se sont rendues en finale, et qui ont dû s’affronter sur l’épineuse question: «pour ou contre l’utilisation des cellulaires en salle de classe».

Même si les membres du jury et, probablement, la majorité des spectateurs, entretenaient un préjugé défavorable aux téléphones en classe, c’est l’équipe des «pour», Eileen Danaee et Tessa Cloutier, de l’école Renaissance, qui a gagné.

Les textes des deux finalistes dans la catégorie «Essai» étaient lus par Claudine Brûlé, ex-journaliste de Radio-Canada aujourd’hui directrice des communications au Bureau du Québec à Toronto, l’un des commanditaires du Club Richelieu.

Coïncidence: les deux textes abordaient la même question, parmi celles qui avaient été suggérées aux élèves: «Est-ce important d’être à la mode?» C’est Savannah Bazot, de l’école Jeunes sans frontières, qui s’est imposée ici.

Le jury: Krystel Descary, Christina Tannous, Normand Babin, Quitterie Hervouet, François Bergeron.

Dans la catégorie «Discours» – la plus ancienne du Concours Richelieu – un seul concurrent de 9e, Lukas Fenkam, de l’école Ronald-Marion à Pickering (Viamonde), s’est présenté. Il a cherché à convaincre l’auditoire que le Canada ne devait pas chercher à réduire ses niveaux d’immigration.

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Chez les 7e-8e, Vincent Lamarre, du Lycée français de Toronto, a su intéresser les spectateurs à ses réflexions amusantes sur «la difficulté de trouver le sommeil pour un pré-adolescent».

«Parler en public est l’élément de la communication orale le plus difficile à maîtriser», indique le président du Club Richelieu de Toronto, Michel Brochu, qui a succédé à Denis Rioux l’an dernier. «Je tiens à manifester mon admiration à tous les élèves qui ont participé. Ces élèves ont surmonté leurs appréhensions et répété maintes fois leur texte.»

Tous les finalistes repartaient avec des prix en argent, livres et équipement, que leur remettait la présidente du Concours, Monique Charron.

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