Doit-on procéder à un examen d’imagerie médicale du cerveau — un « scan », en anglais — pour mieux diagnostiquer le TDAH? C’est ce que prétendent depuis quelques années certaines cliniques médicales. Pourtant, cette approche coûteuse n’a aucune base scientifique.
Des publicités sur les réseaux sociaux prétendent qu’il existe différentes formes de TDAH et qu’en les identifiant, on peut adapter le traitement et augmenter son efficacité.
Le psychiatre Daniel Amen
Les différents types de TDAH (au nombre de 5 ou de 7, selon les sources) ont été décrits il y a au moins 20 ans par le Daniel Amen, un psychiatre américain. L’origine de sa première publication est obscure, a écrit le New Scientist l’an dernier.

Wikipédia décrit le Dr Amen comme une «célébrité» aux États-Unis, mais une rapide recherche révèle qu’il a été à la fois encensé et critiqué.
Sur le site web de la clinique qu’il a fondée et qui porte son nom, on lit donc que chaque forme de TDAH nécessiterait son propre traitement. Son équipe utilise à cette fin une technique d’imagerie du cerveau — la tomodensitométrie par émission de photons uniques (TEMP, ou SPECT en anglais) — pour déterminer le type de TDAH de chaque client.