Elle ne renversera pas les critiques récurrentes du Nobel à elle seule, mais Donna Strickland a accompli un exploit longtemps attendu: devenir la première femme en 55 ans à décrocher un Nobel de physique, et la troisième en 118 ans.
L’Académie royale des sciences de Suède a décerné cette année la moitié de la récompense à la Canadienne Donna Strickland, de l’Université de Waterloo (Ontario) et au Français Gérard Mourou, de l’École Polytechnique, et l’autre moitié à l’Américain Arthur Ashkin, des Laboratoires Bell (New Jersey).
En vertu des règlements de l’Académie, un Nobel de science — médecine, chimie ou physique — ne peut être remis qu’à un maximum de trois personnes.
Tous trois sont honorés pour leurs travaux sur les lasers et l’impact qu’ils ont eu sur de nouvelles percées en médecine:
– Ashkin pour le développement de «pinces optiques» capables de déplacer des «objets» minuscules, comme des bactéries, sans les endommager.