Depuis qu’il est revenu du Cameroun, son pays natal, Njacko Backo, ne pense qu’à une chose: récolter des fonds pour sauver son école. Vendredi soir, le chanteur torontois a organisé une première soirée de concerts à l’hôtel Gladstone. 13 artistes se sont joints à sa cause.
En partant au Cameroun en janvier 2009, Njacko Backo est arrivé les mains chargées de fournitures scolaires pour l’école de Bazou, son école.
Il a passé ses plus jeunes années sur les bancs de cette école et le choc fut dur en voyant l’état des locaux: plus de toit, aucun sanitaire en état de marche, pas d’eau potable…
«Je ne savais pas que l’école était dans cet état. Il y a beaucoup de choses à faire à commencer par refaire les salles de classe et assurer un salaire fixe aux professeurs. Les enfants ne peuvent pas apprendre dans ces conditions», explique Njacko Backo.
Il décide de se mobiliser et monte un projet sur cinq ans pour améliorer les salles de classe et offrir aux enfants et aux professeurs des conditions d’apprentissage descentes.
Il engage une personne sur place, qu’il forme et à qui il envoie un appareil photo, une caméra pour témoigner des changements et, bien sûr, l’argent.