Les Bills de Buffalo ont débarqués à Toronto pour une seconde fois depuis août dernier. Dimanche 7 décembre, ils rencontraient les Dolphins de Miami au Rogers Centre. Devant un peu plus de 52 000 spectateurs, ils se sont inclinés par la marque de 16-3.
Les Bills, qui avaient débuté la saison avec force en remportant leurs quatre premières parties, ont accumulé les défaites, anéantissant presque leurs chances de participer aux séries. Ils ont perdu six de leurs sept derniers matchs. À l’opposé, les Dolphins ont gagné six de leurs sept derniers matchs.
Il s’agissait de la seconde rencontre de huit prévue en cinq ans et organisée par un groupe de Toronto qui tente de prouver que la Ville-Reine pourrait être un marché lucratif pour le développement d’une équipe de football dans la NFL. Or, comme ce fut le cas en août dernier, les 54 000 sièges que compte le Rogers Centre n’ont pas trouvé preneurs. En août, le match hors concours des Bills contre les Steelers de Pittsburgh avait attiré moins de 49 000 spectateurs. Dimanche dernier, 52 134 personnes avaient pris place lors du botté d’envoi.
Comme le groupe paie les Bills près de 10 millions $ pour chaque rencontre à Toronto, le prix des billets oscille entre 75 $ et 575 $ soit, un prix élevé qui force finalement les organisateurs à distribuer les billets à la dernière minute pour remplir le stade.
Personnellement, pour 575 $, je me paie deux bons billets pour un match Canadien/Sabres à Buffalo suivi d’un arrêt dans un bon restaurant où j’invite mon copain à voir deux ou trois matchs Argos/Alouettes au Rogers Centre…