Nature unique dans l’Ouest canadien: le désert d’Osoyoos et l’île de Bowen

«Voyager, c’est bon pour le moral»

Le lac d'Osoyoos au cœur d'une ville en plein désert Photos: Esther Vlad
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Publié 27/09/2020 par Annik Chalifour

Esther et Valéry Vlad sont récemment rentrés d’un séjour de vacances inusité dans l’Ouest canadien. Voici leur témoignage recueilli par l-express.ca à la suite d’un entretien sympa dans leur jardin torontois mercredi dernier.

«Voyager, c’est vital pour le moral», selon Valéry. D’autant plus, qu’on risque incessamment de revivre une deuxième forme de confinement!

Esther et Valéry Vlad à l’aventure dans l’Ouest canadien, septembre 2020.

«En raison de la pandémie, on a choisi cette année de passer nos vacances annuelles au Canada, plutôt que de retourner en Europe ou chez nos voisins du Sud», explique-t-il. «Un voyage non sans risques», avoue Valéry. Leur avion de retour Calgary-Toronto était plein! Depuis plus de 14 jours aucun avis de cas de la CoViD sur ce vol, heureusement.

Le couple a pu également éviter le cauchemar des récents feux de forêt dévastateurs aux États-Unis qui a noirci le ciel de Vancouver, plus l’arrivée de la 2e vague de la pandémie en Colombie-Britannique.

«On a fait un voyage fantastique! Un délice pour la tête et le cœur en milieu naturel purement authentique. Le Canada est réellement un superbe pays!», raconte Esther.

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Zoom sur le mont Robson, point culminant des Rocheuses canadiennes.

Les deux voyageurs avaient déjà séjourné dans l’Ouest canadien en 2008. «Cette fois-ci, on voulait redécouvrir la région hors des pistes traditionnelles», mentionne-t-elle. À partir de Calgary le couple a poursuivi leur aventure par la route, en voiture louée, jusqu’en Colombie-Britannique.

Vue panoramique sur Osoyoos au nord de la frontière de l’État de Washington.

Osoyoos

Lac tropical.

Esther et Valéry disent d’emblée avoir adoré la petite ville d’Osoyoos, à quatre heures de route de Vancouver. Située dans la Vallée de l’Okanogan, juste au nord de la frontière de l’État de Washington, Osoyoos est particulièrement reconnue et fortement appréciée pour son microclimat exceptionnel.

«On n’avait aucune idée qu’un tel désert existait au Canada!», déclare Esther. «Osoyoos possède un lac considéré comme le plus chaud du pays (env. 24 °C). Durant l’été, c’est souvent le point le plus tropical du Canada. Malgré le climat local très sec, les cultures sont assurées par une bonne irrigation», explique-t-elle.

Vignobles, Osoyoos.

Les vignobles, les terres cultivables et le climat agréable (sec, chaud et ensoleillé) d’Osoyoos exhibent ses irrésistibles attraits. «On y trouve principalement des cerises, pêches, raisins et des pommes», détaille Esther.

Paradis fruitier.

Attention, lors de randonnées, dans les vallons sablonneux abritant serpents à sonnettes, scorpions et veuves noires (araignées). Mieux vaut faire la promenade en compagnie d’un guide, avise le couple.

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Flore isolée du désert.

Autre fait local étonnant: la majorité des propriétaires fermiers sont originaires du Punjab. Ce qui donne lieu à un intéressant mélange culturel, selon Esther.

La ville emprunte son nom de la communauté autochtone des Osoyoos qui habitent la région. Osoyoos signifie «rétrécissement des eaux».

«Une remarquable nature, un vin sublime, un décor magnifiquement dépaysant qui fait du bien à l’âme!», selon nos deux voyageurs.

La grande nature, Bowen Island, un espace méditatif.

L’île de Bowen

Le couple a poursuivi son séjour vers l’île de Bowen, petite ville de banlieue en pleine mer. Un autre petit paradis du pays logé sur la côte Pacifique. On s’y rend en une heure par bateau depuis Vancouver.

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«Il y a énormément de choses à faire au courant d’une journée à Bowen. Randonnées pédestres ou en canot, spas, ateliers d’artisanat, boutiques du terroir, selon les consignes sanitaires. Mais ce sont la flore, la faune et la géographie de l’île qui nous ont le plus fascinés», décrit Esther.

«La mer du Pacifique est superbe, claire et limpide, mais plutôt froide!»

Plusieurs retraités s’installent à Bowen Island.

«Même si on est proche de Vancouver, on a l’impression d’être très loin de la ville. Bowen est une communauté à part, dotée d’une atmosphère unique. Un environnement marin, naturel, authentique. Un petit territoire gratifié d’une grande nature au cœur de l’océan…»

Paysage envoûtant.

Un endroit exclusif pour celles et ceux qui rêvent d’une retraite paisible, en harmonie avec la nature, hors des sentiers battus… Plusieurs beautés naturelles grandioses, à portée de chez nous, concluent Esther et Valéry.

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Auteur

  • Annik Chalifour

    Chroniqueuse et journaliste à l-express.ca depuis 2008. Plusieurs reportages réalisés en Haïti sur le tourisme solidaire en appui à l’économie locale durable. Plus de 20 ans d'œuvre humanitaire. Formation de juriste.

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