Étrange destin que celui des étoiles brillant au firmament de la chanson française. Elles existent souvent à part, dans un espace imaginaire à l’abri du temps qui passe et des phénomènes de mode. La conscience populaire les a hissées au rang de «stars». Dans cette bulle lisse et opaque, elles demeurent ainsi pendant de longues années, intouchées et immuables.
Mais si bon nombre de vedettes populaires ont leurs fidèles qui les suivent à la trace, elles traînent aussi derrière elles toute une rangée de détracteurs.
Ces derniers prennent un malin plaisir à les critiquer, voire, à déformer leur image par des parodies peu flatteuses. Mireille Mathieu, Hugues Aufray, Hervé Villard, beaucoup d’artistes français s’y sont frottés de près, perdant quelques plumes au passage.
Toute une jeune génération a été bercée par les chansons de Nana Mouskouri, morceaux diffusés en boucle par les parents, que ce soit au moment d’aller au lit ou encore, tradition oblige, lors des fêtes de Noël passées en famille.
Tout comme les vedettes de la chanson populaire, la plus célèbre des chanteuses grecques a ses admirateurs, des légions de fans aux cheveux d’argent qui la suivent de concert en concert et vibrent au rythme de ses incontournables classiques, de L’Amour en héritage aux Roses blanches de Corfou. Ses détracteurs, eux, préfèrent lui accoler des étiquettes peu flatteuses, allant de «ringard» à «dépassé».