Musiques de toutes les époques et pour tous les âges à Lanaudière

Notes de voyage

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Publié 27/06/2006 par Benoit Legault

BONNE NOTE pour la navette de Toronto

Le mois dernier, j’ai décrit ma «mésaventure navettière» subie aux mains pas très expertes d’un chauffeur des navettes d’Aéroports de Montréal. Récemment, j’ai essayé la navette Express Aéroport de l’aéroport Pearson de Toronto.

Pas besoin de chercher la billetterie – elle me saute aux yeux dès que je sors de l’aire de récupération des bagages. L’affable préposé me vend un billet et m’indique l’heure de la prochaine navette sans que je doive la demander. Le prix régulier est plus élevé à Toronto qu’à Montréal (16,50 $ contre 13 $) pour une distance comparable.

La fréquence des autobus varie de 20 à 30 minutes (même chose à Montréal). La billetterie est située à l’intérieur de l’aéroport, ce qui est très apprécié l’hiver.

Une bizarrerie: l’horaire de l’Express Aéroport précise que «la durée du voyage (sic) varie de 1,5 à 2 heures, selon la circulation et le temps». En fait, ça prend environ 25 minutes et plus quand il y a des bouchons; mais indiquer de «1,5 à 2 heures», c’est induire les gens en erreur et pousser trop loin

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Ma destination (l’hôtel où je descends) est inscrite sur mon billet. Le chauffeur demande à tous les passagers où ils descendent. Arrivé au centre-ville, le chauffeur nomme les arrêts à venir, remercie les passagers et leur souhaite une bonne journée.

Habituellement, je préfère prendre le métro et le Airport Rocket (à la station Kipling); ça coûte seulement 2,75 $ et le métro n’est jamais coincé sur le Gardiner Expressway! Mais je peux recommander l’Express Aéroport. C’est un service très professionnel.

À NOTER: Le festival de Lanaudière

Du 8 juillet au 6 août 2006, le célèbre Festival de Lanaudière sera voué à la découverte de musiques de toutes les époques, de tous genres, pour tous les âges de visiteurs.

Cette année, le Festival reçoit une pléiade d’interprètes de renommée internationale (dont de nombreux artistes canadiens). Alain Lefèvre, Gidon Kremer, Marc-André Hamelin, Yannick Nézet-Séguin, Gabriela Montero, le Quatuor Zemlinsky, Nicholas Angelich, Karina Gauvin, Paolo Pandolfo et Franz-Paul Decker se produiront, entre autres, sur la scène du magnifique Amphitéâtre qui comprend une section «salle» prolongée par une grande pelouse.

Fondé en 1978, le Festival de Lanaudière figure aujourd’hui parmi les plus grands festivals de musique classique en Amérique du Nord. Renseignements: www.lanaudière.org; 1 800 561-4343.

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Dans le cadre de Müvmédia 2006, le rallye du nomade, six reporters globe-trotters sont partis à la découverte du Québec pour produire des reportages multimédia. Âgés de 23 à 28 ans, ils ont été sélectionnés parmi plus de 200 candidats. Leurs plus grandes qualités: originalité, charisme, audace et soif de découverte.

Dès le 14 juin, les reportages, les blogues et les albums photos des reporters seront présentés dans «muvmedia.com» et dans «globetrotter.net». Certains extraits de reportage seront aussi diffusés par l’émission Pulsart de Télé-Québec. Les internautes de l’excellent site «silenceoncourt.tv» pourront visionner un reportage par semaine. Müvmédia 2006, le rallye du nomade a été initié par le magazine «müv». Ce magazine produit à Montréal présente un contenu dépaysant: le tourisme et le voyage sous l’angle des jeunes.

MAUVAISE NOTE pour un stationnement

L’Imperial Parking à côté du Delta Chelsea Inn (1000 chambres, le plus gros hôtel à Toronto; à l’angle des rues Gerrard et Bay) a de drôles de manières.

Une connaissance, en visite ici, se stationne à 18 h le samedi. Elle veut payer pour tout le week-end mais la machine à faire payer du temps (horodateur est le bon terme français) ne va pas plus loin que 6 h du matin le lendemain. À 8 h le lendemain, ma copine va payer sa journée de dimanche. On lui a déjà collé au pare-brise une «contravention» de 39,95 $ (pourquoi pas 40 $; ce n’est pas une vente de fringues chez La Baie!). Et si elle ne paye pas d’ici une semaine, la «peine» sera majorée à 69,95 $!

Et pour payer par téléphone, il faut passer par un système compliqué où il faut composer une centaine de numéros avant d’être soulagé de 39,95 $. Pourquoi ne peut-on pas payer pour plus longtemps que ce 6 h du matin?

Auteur

  • Benoit Legault

    Journaliste touristique basé à Montréal. Collaborateur régulier au Devoir et à l-express.ca. Responsable de la rédaction de guides Ulysse. Benoit Legault a remporté plusieurs prix de rédaction touristique. Il adore l'Ontario et ses Grands Lacs.

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