Le musée McMichael d’art canadien, à Kleinburg, au nord-ouest de Toronto, présente jusqu’au 26 janvier les oeuvres en plasticine, acrylique, plexiglass et autres polymères de l’artiste montréalaise Karine Giboulo, préoccupée par l’environnement, la mondialisation et la course aux profits.
L’exposition Les petits mondes étranges de Karine Giboulo cherche à divertir et éduquer à la fois. La cinquantaine d’installations créées au cours de la dernière décennie sont des microcosmes représentant le Canada, l’Afrique, l’Inde, la Chine et les Caraïbes, sont peuplées de centaines de personnages lilliputiens sculptés et peints à la main, aux aspects et expressions très distints.
Ces mondes sont pleins de couleurs mais la réflexion qu’ils imposent est plus noire. « Les visiteurs vont rencontrer des travailleurs d’usine chinois et des habitants de bidonvilles du Tiers Monde », indique l’artiste de 33 ans. Une oeuvre créée spécialement pour cette exposition montre des enfants d’écoles résidentielles des Premières nations.
Une sélection de peintures, dessins, photographies et gravures complète l’exposition.