De retour à Marseille en juin, j’ai pu explorer le tout nouveau Musée des Civilisations de l’Europe et la Méditerranée (MuCEM), commémorant la désignation de Marseille à titre de capitale européenne de la culture 2013.
Une architecture éclectique de Rudy Ricciotti et Roland Carta, telle une immense fenêtre sur la mer et le ciel azurés à l’infini. Les façades externes du musée, à l’image d’un immense moucharabieh, laissent pénétrer l’air marin et la lumière du soleil, tout naturellement, sans contraintes.
On longe la structure aérée en empruntant les rampes extérieures du musée, depuis son rez-de-chaussée jusqu’à son toit panoramique, sans jamais perdre de vue la mer scintillante.
La promenade insolite contourne les deux angles du bâtiment orientés vers la Méditerranée et son décor grandiose. Le vent, le parfum et la couleur de l’océan font partie intégrante de l’exploration. La nuit venue, le musée se transforme en saphir étincelant, grâce à l’éclairage ingénieux de ses façades sur mer. La «belle bleue», muse des lieux, s’est approprié le MuCEM.
Expérience sensorielle
Fascinée par l’architecture du musée, j’ai déniché un livre dans sa librairie: Musée des Civilisations de l’Europe et la Méditerranée – MuCEM, Collection L’Esprit du Lieu, de Françoise Arnold, architecte, peintre et ancienne journaliste. L’auteure décrit Marseille, siège du MuCEM, comme «une ville dépourvue de centralité où le véritable espace public, c’est la mer».