On serait tenté de croire que le moustique ne fait pas le poids lors d’une averse. Un être qui ne fait que 2 maigres milligrammes doit «affronter» des gouttes de pluie qui pèsent plus de 100 milligrammes.
N’en déplaise à ceux qui espéraient cet été un répit des maringouins lors des jours pluvieux, ces petits insectes semblent littéralement se glisser entre les gouttes de pluie.
Comme un rhinocéros
La force de l’impact sur le moustique équivaut à un rhinocéros qui foncerait sur un être humain. On le comprendrait de vouloir se mettre à l’abri lorsqu’il sent venir l’averse.
Il est vrai que plusieurs, sinon la plupart, des insectes évitent de sortir lors des journées de grisaille.
Et pas juste les insectes: c’est même le cas des chauves-souris, qui doivent déployer deux fois plus d’énergie pour voler sous la pluie battante.