«Le théâtre survit et prospère malgré les menaces faites à sa pertinence», a déclaré la comédienne Djennie Laguerre en traduisant le «mot» de Nina Lee Aquino, directrice artistique du Théâtre Factory, au cours de la soirée marquant la Journée mondiale du théâtre dans l’intimité du Studio du Théâtre français de Toronto (TfT), au 6e étage du 21 rue College, le 27 mars.
Quatre interventions d’artistes de la compagnie se sont succédé pour honorer ce quatrième art qu’ils aiment tant. L’événement s’articulait autour de quatre «mots»: «Franco-Ontarien», «pour l’enfance et la jeunesse», «Canadien» et «international».
L’idée redondante était cet amour pour la planche qui domine tout, les doutes, le stress, la timidité, etc. L’initiative n’était pas sans rappeler les «Billets» de théâtre que le TfT a mis en place avec Radio-Canada depuis le 27 mars.
L’avenir du théâtre
Dans une ère où la société a l’œil fixé sur son téléphone, le théâtre arrive encore à réaliser quelque chose de «formidable»: «mettre quelque chose sur la scène et faire se réunir des personnes dans un même endroit», s’émerveille Nina Lee Aquino.
Néanmoins, il lui reste encore des défis à relever afin de continuer à perdurer. Cet enjeu essentiel qui est de devenir plus diversifié afin de proposer des scénarios toujours plus multiples et ouverts.