On parle d’Haïti uniquement pendant une catastrophe, donc forcément en négatif. Ce constat, beaucoup de gens l’ont fait, mais il reste à trouver les solutions pour pouvoir parler d’Haïti d’une manière positive.
Le Lycée français de Toronto a donné naissance à un projet de fonds de livres d’auteurs haïtiens ou d’origine haïtienne afin de montrer toute la culture de l’île et la qualité de sa littérature, peu connue par les élèves.
Le Lycée français de Toronto a été directement touché par le tremblement de terre survenu en Haïti à travers Marie-Altagrace Honorat, aide-enseignante en grande section, d’origine haïtienne, qui a plusieurs enfants au Lycée et dont toute la famille vit encore sur l’île.
Une levée de fonds a tout de suite été organisée mais cela ne semblait pas assez pour le personnel du lycée.
L’image qu’on allait diffuser d’Haïti allait encore être négative. «On a proposé de faire un fond haïtien pour mettre en avant une culture des caraïbes très importante et peu connue. C’est dans aucun programme», explique Dominique Duthel, le proviseur du Lycée.