À partir du vendredi 27 juillet, les écrans torontois accueillent Mon meilleur ami, une comédie de Patrice Leconte. Sorti en décembre 2005 en France, le film avait reçu un accueil chaleureux mais réservé de la critique, qui l’avait par contre plus largement soutenu en 2006, lors du Festival international du film de Toronto pour lequel il représentait la France en sélection officielle.
À l’aube de la cinquantaine, alors qu’il assiste à l’enterrement de l’un de ses clients, François découvre qu’il n’a jamais pris le temps de soigner son entourage. Obnubilé par sa vie professionnelle, il est aujourd’hui à la tête d’une galerie d’antiquaire de renom, mais n’a aucune attache humaine.
Le soir de son anniversaire, alors qu’il rejoint quelques personnes dans un restaurant de Paris, le dialogue avec sa collaboratrice de travail Catherine s’envenime, et elle le met au défi de lui prouver qu’il dispose ne serait-ce que d’un seul ami.
Malgré son entêtement, François commence à réaliser que ceux qu’il croit être ses amis ne sont en fait que des connaissances et des relations de travail. Aucun d’eux ne peut réellement prétendre au titre de meilleur ami, et ceux qui s’y sont essayés se sont heurtés à la carapace d’un homme vil, intéressé et traître. François a dix jours pour se découvrir un côté sympathique et agréable et surtout trouver l’ami qui lui fera remporter son pari.
Basé sur une idée originale du scénariste Olivier Dazat (Astérix aux Jeux Olympiques), Mon meilleur ami est dans la lignée des comédies dramatiques paradoxales à la française.