Moins d’une semaine avant l’interruption du financement provincial de l’Université de l’Ontario français, l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario presse à nouveau le gouvernement de l’Ontario de sauver l’institution.
La province pourrait déposer une demande de financement au gouvernement fédéral et assurer la rétention du personnel de l’université après le 15 janvier, plaide le président Carol Jolin. «L’UOF ne sera plus qu’un conseil des gouverneurs sans employés et sans artisans.»
«Pourtant, le ministère du Patrimoine canadien avait indiqué qu’un financement était disponible pour les quatre premières années de l’université.» Mais encore faut-il que la province en profite.
Universités bilingues insuffisantes
Carol Jolin affirme que l’absence d’une université de langue française contribue à l’assimilation des francophones de l’Ontario, surtout ceux de Toronto et du Centre-Sud-Ouest. «Malheureusement, les universités bilingues ne sont pas en mesure de garantir l’enseignement en français tout au long d’un programme», explique-t-il.
«Voilà pourquoi les francophones de l’Ontario revendiquent une université de langue française depuis un demi-siècle.»
L’AFO encourage les citoyennes et citoyens à manifester leur appui à l’Université de l’Ontario français en devenant membres de «La Résistance». On peut également appuyer la défense des droits des francophones de l’Ontario au moyen d’un don.