L’accueil d’étudiants internationaux est une source de financement non négligeable pour les établissements postsecondaires; particulièrement dans la francophonie canadienne. La fermeture des frontières et les restrictions sanitaires forcent les établissements à réviser leurs budgets.
La très grande majorité des étudiants internationaux qui devaient entreprendre une première année dans un établissement postsecondaire canadien ne sera pas au rendez-vous en septembre.
Le 18 mars, le gouvernement fédéral a cessé de délivrer des permis d’études pour les étudiants internationaux en raison de la nouvelle réalité imposée par la C0ViD-19.
Seuls ceux qui ont obtenu ce permis avant cette date seront autorisés à venir au Canada.
«Avec les délais de traitement pour les permis d’étude, ça fait en sorte que, pour la majorité de la francophonie canadienne, il y aura très peu d’étudiants internationaux qui vont se déplacer, qui seront sur le campus», souligne Christian Perron, directeur des services aux étudiants et du recrutement à l’Université Saint-Boniface, à Winnipeg.