Voter pour le moins pire

«Les gens votent pour le moins pire», concluait François Bergeron dans son article Valeurs fondamentales ou valeurs communes paru dans le forum de L’Express la semaine dernière.

Mais l’électorat canadien a-t-il vraiment le choix d’un 1er ministre pertinent parmi nos chefs politiques à l’heure actuelle? Jusqu’à cette date, la pré-campagne électorale se déroule sans fracas. Bien sûr les trois chefs se distinguent les uns des autres, mais sans trop nous inspirer.

D’aucuns perçoivent Harper comme un guerrier, républicain américain de droite… Mulcair tel un socialiste modéré sans charisme ni créativité… et Trudeau, un jeune traditionaliste immature et démodé…

Reste Elizabeth May (Parti vert). Certains pourraient voter pour elle – parce que l’on doit exercer son droit de vote en tant que bon citoyen – non pas par conviction passionnée envers la cause environnementale, mais simplement pour ne pas choisir aucun de nos chefs qui leur apparaissent aussi pires les uns que les autres.

Souhaitons qu’une fois la campagne officiellement lancée, les chefs sortiront de leur coquille. On a soif de nouvelles visions!

On veut vous entendre articuler vos stratégies de pointe en rapport avec les enjeux qui nous préoccupent dont, entre autres, notre sécurité vs notre politique étrangère, notre gestion de l’immigration, notre développement économique vs nos perspectives d’emplois, notre démographie vieillissante vs nos soins de santé, les besoins de nos jeunes familles, l’accès à l’éducation supérieure, notre bilinguisme, sans oublier la protection de l’environnement et l’élimination de la pauvreté au pays. Ouf!