Thomson Birara est étudiant en journalisme à Toronto au collège d’arts appliqués La Cité.
Pourquoi y a-t-il si peu de Franco-Ontariens dans l’univers musical canadien? Selon Michel Bénac, chanteur du groupe Swing, c’est une question d’acceptation de soi et d’appui de la communauté.
Le festival Francophonie en fête accueillait Michel Bénac, mercredi dernier, au 918 Bathurst, pour une conférence sur son cheminement de carrière dans une industrie où l’identité franco-ontarienne n’existait pas.
«Si ce n’était pas des cours de musique offerts au secondaire, je n’aurais jamais gradué», dit-il. Le chanteur a rappelé le soutien de ses enseignants durant ses années du secondaire. Ils ont compris quel genre d’élève il était et l’ont encouragé à persévérer en lui donnant la chance de performer devant un public.
Même si les élèves sont encouragés à composer en français et que des spectacles sont organisés durant l’année scolaire grâce aux programmes de musique, le problème est qu’en dehors du cadre scolaire les jeunes ne consomment pas de musique franco-ontarienne.