Le romancier américain Michael Connelly est de retour avec Echo Park, un polar palpitant qui met en scène son personnage fétiche: l’inspecteur Harry Bosch. Ce dernier a délaissé une retraite bien méritée pour reprendre du service à l’unité des crimes non élucidés. L’un d’eux concerne une jeune femme disparue en 1993. Treize ans plus tard, l’affaire refait surface et suscite chez l’inspecteur Bosch une culpabilité trouble, voir un remord angoissant.
Auteur, entre autres polars, de La Blonde en béton, Créance de sang, Lumière morte, Deuil interdit et La Défense Lincoln, Michael Connelly a remporté les plus grands prix nationaux et internationaux du roman policier.
Avec Echo Park, il image encore une fois une sordide histoire de tueur en série et de solides stratégies policières. Connelly concocte surtout le pire scénario qui soit, le cauchemar que tout inspecteur craint de vivre: la piste qui, parce qu’elle est ignorée ou brouillée, «permet à un monstre de se balader librement et de détruire vie après vie en avançant dans l’ombre».
Harry Bosch sait qu’on ne peut pas tout résoudre aux affaires criminelles, voire aux homicides. Personne ne le conteste, sauf que le dossier de Mary Gesto lui est resté en travers dans la gorge depuis treize ans. Cette femme est disparue (morte?) sans laisser de traces ou d’indices. Et cela est dur à avaler pour un inspecteur de police.
Aussi, Harry Bosch tombe-t-il des nues lorsque le district attorney de Los Angeles l’informe qu’un suspect accusé de deux meurtres, dont celui de Marie Gesto, est prêt à passer aux aveux… en échange d’un plaider-coupable qui lui évitera la mort.