Marguerite Andersen, lauréate 2009 du Prix Trillium et Prix des lecteurs de Radio-Canada, a présenté son ouvrage Le figuier sur le toit, lors d’une rencontre avec le public à la galerie Pierre-Léon, jeudi soir 17 septembre. La comédienne Geneviève Trilling, a prêté sa voix à la lecture de passages de l’oeuvre de l’écrivaine. La soirée était organisée par Les Éditions L’Interligne, éditeur du livre.
«Il m’est particulièrement désagréable de me faire demander Where are you from? à cause de l’histoire du passé de mon pays d’origine», déclare Marguerite Andersen, auteure franco-ontarienne, née en Allemagne.«Plusieurs immigrants n’aiment pas cette question, parce qu’elle les fait se sentir différents.»
Nous voilà ainsi plongés au vif du dilemne posé par l’auteure dans Le figuier sur le toit, où elle s’interroge sur son existence et identité d’origine.
Cheminement identitaire
Bien que la question de l’identité, omniprésente tout au long du roman autobiographique de Marguerite Andersen, nous ramène à la montée du nazisme et au tumulte des années 1933-1945, elle présente aussi les mémoires de l’enfance heureuse de l’auteure.
De plus, l’histoire est teintée d’une riche influence tissée à partir du vécu de l’écrivaine en Europe, en Afrique et en Amérique du Nord. Mme Andersen a immigré au Canada en 1958.